« Pour cette pièce, j’ai souhaité mettre au cœur de ma recherche les questions que je me pose sur la façon dont se construit notre identité. Qu’est-ce qui nous définit en tant qu’humain ? Qu’est-ce qui nous relie l’un à l’autre ? Qu’est-ce qui vient de nous ? Qu’est-ce qui est issu de notre éducation ? Quel est le rôle de l’autre dans notre construction ? Ce sont des questions qui ont été importantes pour moi et auxquelles je me suis confronté très tôt.
Notre richesse est notre pluralité. Nous sommes peuplés d’identités, d’émotions, d’images et de caractères différents. J’ai la sensation que ce sont ces allers-retours entre tous ces ressentis qui fabriquent et subliment notre construction identitaire.
Avec Nos corps vivants, je cherche à explorer cette vibration interne de nos émotions. Au cœur de la pièce, notre romantisme, notre besoin d’amour, nos incertitudes, notre tendresse, nos peurs, nos rêves sont convoqués. Nos corps vivants se veut être une ode à nos émotions, à notre humanité exaltée.
Depuis la création de la CieF, j’ai travaillé sur des pièces de groupe et j’y ai puisé mon inspiration, mon écriture de l’espace et du temps. Les danseurs étaient mes sujets principaux, mes muses qui venaient déplacer et transcender le propos. Dans cette pièce, je veux danser pour aller plus loin dans ce sujet en privilégiant la relation avec mon intime et le public. »
Arthur Perole