Sophie Perez & Xavier Boussiron / Compagnie du Zerep, « Faire - mettre » , au Week-end Ça change! en janvier 2007

Spectacle vivant - Evènement Lyon
  Week_End « Ça change ! » > Collectif geste
 Création - performance

Sophie Perez & Xavier Boussiron / Cie du Zerep
         « Faire - mettre »
                  

Le tandem Sophie Perez (auteur, scénographe) et Xavier Boussiron (plasticien, compositeur) vaut le détour. Leur univers mêle théâtre, cabaret, musique, boulevard. Ils tirent joyeusement sur toutes les ficelles scéniques pour animer de manière effrénée les plateaux qu’ils prennent d’assaut. C’est à la fois loufoque et intelligent, précis et insaisissable, irrévérent et tendre, hype et kitsch.

On se souvient de "Laisse les gondoles à Venise" leur adaptation de "Lorenzaccio" de Musset au Théâtre National de Chaillot ou "El coup du cric andalou" au Centre Pompidou en 2005.

Aux Subsistances, ils s’emparent du geste "détruire" qui pulvérisera allégrement tous les autres gestes théorisés par Vilèm Flusser.

Représentations :
- sam 20 jan à 22h30
- dim 21 jan à 19h

 
Tarif :
3 euros la performance



 

SOPHIE PEREZ & XAVIER BOUSSIRON / CIE DU ZEREP
Metteur en scène, scénographe, elle collabore avec Xavier Boussiron.
Ensemble, ils mettent à l'épreuve les textes de théâtre d'une façon singulière, notamment en 2005 "Laisse les gondoles à Venise" d'après "Lorenzaccio" de Musset créé au Théâtre National de Chaillot. Tenant d'un théâtre à la fois loufoque et précis, ils sont de rares directeurs d'acteurs dans un univers des plus singulier.



 

Geste choisi : “Le geste de détruire”

Extrait :

“Le problème posé par ce geste est celui du mal. Comme il s’agit d’un geste, c’est-à-dire d’un mouvement qui ne peut pas être expliqué par l’énumération de ses causes, le problème du mal ne peut pas être approché de façon objective. La question : “Y a-t-il des causes externes ou internes qui ont pour effet la destruction ?” ne peut être posée ici. Ni même : “Y a-t-il dans quelques hommes ou dans tous les hommes, une volonté, un instinct vers la destruction, vers le mal ?” La question posée par le geste de détruire est la suivante : “Y-a-t-il des gestes dont le motif pur, c’est-à-dire la décision libre, est de faire du mal ?”

 

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Propos recueillis par Cathy Bouvard, vendredi 27 octobre 2006

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Les Subsistances, laboratoire de création artistique, spectacle et théatre à Lyon