Résidence
Du 18 mars au 6 mai 2006 aux Subsistances.
Premières représentations à Hau/Hebbel de Berlin le 15, 16 et 17 décembre 2006, en France aux Subsistances en janvier 2007.
Alexandre Roccoli, « A short term effect » au Week-end Ça change! en janvier 2007
Creation artistique - WE Lyon
Creation artistique - WE Lyon
|
Week_End « Ça change ! » > Créations- Spectacles
Création / danse - musique électro Alexandre Roccoli « A short term effect » “A short term effect” est la création qui donne suite à l'étape de travail “Ersatz”*. Alexandre Roccoli poursuit sa recherche autour des rapports entre danse et musiques électroniques. Son premier solo “Ersatz” intégrait à un rythme effréné des gestes issus de films de freaks. Aujourd’hui, “A short term effect” est développé pour constituer une forme chorégraphique nouvelle. Accompagné de trois danseuses, inspiré de nos pratiques sur les dance floors, Alexandre Roccoli travaille une partition scénographique liée à une partition chorégraphique et sonore. Le sound-système composé de trois platines activées par les interprètes devient un set de danse construit autour de certains principes de répétitions et d'accumulations. |
 “Ersatz” était un solo. Aujourd’hui votre pièce est dansée par 3 jeunes femmes. Pouvez-vous expliquer cette évolution ? “A short term effect” est un projet pour 3 platines et 3 danseuses. Comme dans “Erzatz”, il est question dans ce projet du désir de danses, mais en soulignant la possibilité de se faire soit même danser et de faire danser l’autre. Cela en utilisant 3 platines disques et une sélection de 3 chants mixés. Cela produit 3 invitations à 3 types de métamorphoses chantées par 3 légendes de la musique : “Follow me” d’Amanda Lear, “Slave to the rythm” de Grace Jones et “All Tomorrow’s Parties” de Nico. Nous pensons la pièce comme un espace de joute où il est aussi possible de provoquer, de parasiter la danse de l’autre. Pourquoi choisir uniquement des interprètes féminines ? Il n’est pas question de représenter le genre féminin ou un autre genre féminin, il est question de danse et de ce qui motive nos désirs de danser aux travers des jeux que ce système sonore met en place. “All Tomorrow’s Parties” met en avant une petite fille jouant à la grande dame, “Follow me” est le reflet d’une femme changeant perpétuellement, et “Slave to the rythm” est plutôt axé sur le désir d’assujettissements aux rythmes des machines... Nous nous appuyons sur l’observation de l’artificialité de ces trois icônes, ces “créatures” nocturnes, sans être dans l’imitation, mais plutôt dans la critique pour souligner un style de présence scénique qui nous semble plus actuel. Ce qui se dégage pour l’instant, c’est l’humour : se laisser prendre au jeu de l’artifice et pourtant générer l’illusion de croire que ce que nous voyons est vraisemblable. C’est peut-être cela ce “Short term effect”, cette disjonction de croyances qui se répètent...  Alexandre Roccoli, diplômé en sciences du langage, en arts du spectacle et formé en danse au Centre Chorégraphique National de Montpellier chez Mathilde Monnier, a été l'interprète de Xavier Le Roy, Eszter Salamon, Suzanne Bergrenn et d'Ariane Mnouchkine. De 1999 à 2003, il voyage et se forme en Asie à différentes techniques de danses traditionnelles, Buto au Japon, Kandyan dance au Sri Lanka. Il vit à Berlin.  Téléchargez, enregistrez l'interview sonore ! (click droit puis enregistrer la cible sous) Propos recueillis par Cathy Bouvard, lundi 15 janvier 2007 Téléchargez la feuille de salle !  Chorégraphie: Alexandre Roccoli Danse et Chorégraphie: Arantxa Martinez/ Alice Chauchat, Séverine Rième, Lola Rubio Musique: David Ducaruge, Adrien Walter (Sex in Dallas) Collaboration dramatugique: Cuqui Jerez Remerciements à: Mirjam Junker, Ballhaus Mitte, bbooksz – merci à tous ceux qui nous ont soutenus et apportés leur regard. |
 |
|
| ||||
| ||||||
