Danse ''Projet Manga'' - CNSMD + ENBA

Spectacle Lyon - Médiation culturelle

Accueil >

CNSMD + ENBA : Projet Manga

Présentation

Les 4 projets

Distribution, mentions

Tarif, durée, liens

Danse et scénographie

1.2.3.4 juillet 10

Pendant toute l’année des étudiants en design de l’Enba et des jeunes chorégraphes du CNSMD travaillent autour du Manga. Parmi les résultats présentés au public en avril, les responsables des trois structures impliquées (Enba, CNSMD, Les Subsistances) ont choisi lesmeilleurs projets qui serontmontrés pendant les 4 jours d’Imaginezmaintenant. Sur appel à projets lancé auprès des étudiants et anciens du CNSMD de Lyon, des jeunes musiciens et danseurs de tous horizons auront la possibilité de faire découvrir leursoeuvres aux festivaliers.

4 projets à découvrir en 1 spectacle :

Acharnement

Magnetik

Square Remembrance

Panchira !

Acharnement

Il est question, ici, à travers la figure dumangaka de l’exigence qu’il entretient avec le travailmais surtout avec lui-même. Exploration d’un corps décharné, fragmenté « Acharné, je cherche...» Fanny Sage, Leila Fourgeaud, danse Orkim, son

Magnetik

Dans lemondeManga... à travers l’art dumouvement. L’universmanga est formé de polarités qui semettent en tension. C’est dans cette dynamique que la création « Magnétik » évolue. Deux tendances se côtoient à travers le corps enmouvement : l’image de lamode japonaise, l’image colorée de l’enfance ; la personne envahie par une société de sur-consommation, la personne robotisée par les normes et les devoirs. Un magnétisme s’opère entre virtuel, pression et légèreté, passion.Ce magnétisme estmatérialisé par la bande VHS, archétype du filmet de l’anime japonaise. Cemédiumest la porte d’entrée vers une liberté, une révélation colométrique. Une danse d’énergie contrastée. Caroline Garrain et LisaMagnan, danse

Simon Steen, création sonore Aurélia Gonthier, création scénographique

Square Remembrance

Un espace lisse et tramé, entre rêve et éveil. Les rythmes de la vie, les jeux du quotidien, l’espace de la page. Le corps, une ligne enmouvement prise dans un cadre donné. La recherche d’une échappatoire, par tous lesmoyens. La présence ténue d’un souvenir, une voix en sourdine, une radio oubliée allumée dans une pièce vide. Lauriane Douchin et Jean-Gabriel Evrard, CNSMD/danse Marine Goudoffre, ENBA/design d’espace, scénographie de théâtre et de danse

Panchira !

Interroger les représentations de la femme dans la réalité japonaise et à travers lemanga. Décalages, passages entre ces deux représentations. L’esthétique puérile est un fantasme pour les japonais. Réalité ? Fiction ? Gestuelle pré-pubère, cris de ravissement [Panchira !], postures enfantines, érotisme. L’agrume est le symbole érotique dans le vocabulairemanga.

Cette soumission culturelle à l’esthétique puérile est flagrante dans la rue. Tokyo, ses larges etmultipliés passages piétons. Densité. Quotidienneté. Ambiguité, entre-deux. Qui est fiction ? Qui est réalité ? On en viendrait même à se demander si le fantasme ne serait pas partie prenante de la réalité japonaise... Heloïse Thizy, scénographie/lumières Elodie Allary, danseuse Bryan Eliason, danseur/musique et vidéo