HIER
Très prospère, la congrégation religieuse va jusqu’à compter 72 personnes : 63 religieuses, 3 sœurs tourières, 2 servantes, 4 valets. Leur revenu provient des richesses personnelles et familiales des sœurs, de la culture de la vigne et des vergers, de l’affermage de vastes terrains qu’elles possèdent alentour. À partir de 1700, le couvent connaît des difficultés financières. Pour autant, les nouvelles vocations ne manquent pas et devant le manque de place pour loger les impétrantes, Sœur Séraphique d’Honoraty entreprend de grands travaux d’agrandissement. Un nouveau bâtiment, qui est presque achevé, s’effondre ; il faut tout recommencer. Le nouveau claustral, inachevé, est l’un des seuls bâtiments qui soient conservés aujourd’hui.
Pendant la Terreur de la révolution, les Visitandines se réfugient à Annecy, dans leur maison mère du Duché de Savoie. En 1807, le couvent est mis à la disposition du ministère de la Guerre et affecté au service militaire créé en 1798.
Jusqu’en 1840, le site est dévolu au service de l’habillement, campement et pharmacie d’Afrique, annexe directe du Fort Saint-Jean.
AUJOURD’HUI
Les anciennes cellules des sœurs sont transformées en 14 chambres et 3 studios servant à loger les artistes en résidence.