Création
Danse
Solus Break
Seul face à un soundsystem digne de ce nom, le jeune danseur et chorégraphe convoque samples, Amen Break, BPM, kicks, basslines et 808. Du hip-hop à la techno, en passant par le break, l’acide ou la jungle, il passe en revue les expériences révélatrices de son identité rythmique pour répondre à une question universelle : qu’est-ce qui nous fait bouger ?
Solus Break questionne l’identité. Pour être un peu plus précis, ça parle d’identité rythmique. De ce qui donne envie de bouger. De la manière dont notre corps traduit une pulse. Tom Grand Mourcel cherche « les sons pour les sales gosses » qui l’ont ambiancé. Des années 1990 à aujourd’hui. Du hip-hop à la techno, en passant par le break, l’acide ou la jungle. Il part de son parcours, de sa traversée du désert ». Le mouvement bugge, accélère, ralentit, se répète. Ça Groove, ça parle de plaisir, de solitude, d’isolement, du milieu de la nuit, de l’envie de se synchroniser avec les autres sur un même beat. Ça parle de mémoire, de trace. Ça rêve du passé, ça bouge au présent. C’est un état des lieux, une espèce d’autoportrait bizarre. Sauf que ça parle pas, ça danse.
« Ça parle de tout et de rien ». Au sens large, ça questionne l’identité. Pour être un peu plus précis, ça parle d’identité rythmique. De ce qui donne envie de bouger. De la manière dont notre corps traduit une pulse. Je vais donc chercher « les sons pour les sales gosses » qui m’ont ambiancé. Des années 1990 à aujourd’hui. Du hip-hop à la techno, en passant par le break, l’acide ou la jungle. Je pars de mon parcours, « de ma traversée du désert ». Je n’invente rien. Je modifie et je transforme. Ça parle de samples, d’Amen Break, de BPM, de kicks, de basslines, de sound system, d’808. Le mouvement bugge, accélère, ralentit, se répète. Dit comme ça, ça pourrait sembler chiant, mais ça groove. Je crois aussi que ça parle de plaisir. Je suis presque sûr. Ça parle de solitude, d’isolement, du milieu de la nuit, de l’envie de se synchroniser avec les autres sur un même beat. Ça parle de mémoire, de trace. Ça rêve du passé, ça bouge au présent. C’est un état des lieux, une espèce d’autoportrait bizarre. Sauf que ça parle pas, ça danse.
Issu de la culture hip-hop, tant sur le plan musical que de la danse, Tom Grand Mourcel intègre en 2012 le CNSMD de Lyon en danse contemporaine et obtient à sa sortie en 2016 le DNSPD. Il est par la suite interprète pour la compagnie Ex Nihilo (In Paradise et Paradise Is Not Enough), la compagnie Plan K (Homo Furens), la Fabrique Fastidieuse (Vendredi), la compagnie la Vouivre (Arcadie), la compagnie R14 (M.A.D) et dernièrement pour le collectif Bleu Printemps (900 days spent in the twenty century). En paral- lèle à son activité d’interprète, Tom Grand Mourcel crée avec Véra Gorbatcheva la compagnie Dikie Istorii. Co-fonde le collectif Hoods Flakes avec Chandra Grangean, Lise Messina, Martin Malatray Ravit et la plateforme chorégraphique la Feat.
Production : La Feat
Direction artistique : Dikie Istorii
Chorégraphié et interprété par Tom Grand Mourcel
Musique : Arnaud Bacharach
Scénographie : Johanna Thomas
Collaboration artistique / regard extérieur : Rebecca Journo, Chandra Grangean et Anne Lebatard
Création costumes : Lucie Grand Mourcel (Maison Mourcel)
Création lumières : Johanna Thomas
Soutiens et coproductions : Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, direction Yuval PICK, dans le cadre du dispositif matière première, Les Subs, le Velvet Moon, Ex Nihilo – la cité des arts de la rue, Royaumont, la Maison de la danse, la Maison Populaire, Komplex Kapharnaüm, le CENT-QUATRE.
Ce projet bénéficie du soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes pour l’aide au projet.
Tom Grand Mourcel, chorégraphe de la compagnie Dikie Istorii est accompagné par Danse Dense en 2023.
Fiche artiste Tom Grand Mourcel Fiche artiste Tom Grand Mourcel