Avec une programmation qui se déploie de Lyon à Beyrouth, le festival BIPOD prend possession du KRAKEN le temps d’une soirée.
L’artiste libanaise Yara Boustany ouvre le bal avec une étape de création. Ensuite, Soa Ratsifandrihana vous emmène aux confins chorégraphiques du groove. Enfin, Zeid Hamdan passe au shaker pop les standards du répertoire libanais, syrien et arabe avec son projet Abaya Road.
→ 18h30 – Gratuit sur réservation
Yara Boustany — La Vallée du Sommeil (étape de création)
En mêlant réel et imaginaire, ce spectacle-sortilège de l’artiste libanaise Yara Boustany invoque les djinns pour venir souffler en vous leur enchantement.
Avec le soutien de l’Institut Français, dans le cadre du programme NAFAS.
→ 19h30 – Gratuit entrée libre (également diffusé en live ici)
Soa Ratsifandrihana — g r oo v e (spectacle)
Avec cette première création, Soa Ratsifandrihana explore les confins chorégraphiques du groove, cet indéfinissable et jouissif « presque rien » qui pulse comme des battements de cœur.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles Internationnal.
→ 20h30 – Gratuit entrée libre (également diffusé en live ici)
Abaya Road — concert
Dernier-né des projets du producteur hyperactif Zeid Hamdan (Bedouin Burger, c’est lui), Abaya Road passe au shaker pop les standards du répertoire libanais, syrien et arabe.
Yara Boustany est une danseuse et chorégraphe d’origine Italo-libanaise née à Ghbeleh, Liban. Après une licence en audiovisuel à l’ALBA (Académie Libanaise des Beaux-Arts), elle se dirige vers des études de théâtre, de danse et de cirque à l’école CAU (Escuela de Circo y Teatro) en Espagne. Elle poursuit ses études dans le cadre d’un Master en chorégraphie à l’Université Codarts de Rotterdam.
En 2014, elle fonde le studio Amalgam à Beyrouth, espace de formations et de créations dédié aux arts de la scène et monte ses premiers spectacles : Astroturf, One day – One Night – Beirut, ēvolvō, Noctilūca et plus récemment Jinnĭ.
Son travail interdisciplinaire explore de manière poétique les dilemmes de l’être humain aux prises avec une société en constante évolution technologique, scientifique et philosophique. Elle puise dans l’imagination et l’improvisation afin de créer à partir des potentiels infinis du corps et de la voix libérés de toutes conventions et tente ainsi de renouer avec l’essence même de l’organicité de l’être.
Elle a tourné avec ses spectacles au Liban ainsi que dans divers festivals d’Europe, notamment à Stuttgart, Ankara, Varsovie, Londres, Manchester, Liverpool, Chalon sur Saône, Die et Athènes.
Danseuse et chorégraphe, Soa Ratsifandrihana s’est formée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle intègre ensuite des compagnies aux univers singuliers. Soa travaille avec James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa de Keersmaeker. Parmi de nombreuses productions, elle danse Tabac Rouge, Du désir d’horizons, Rosas Danst Rosas, Rain, Drumming – ou encore Fase dans laquelle Soa reprend le solo Violin Phase d’Anne Teresa.
En parallèle de son travail d’interprète, elle continue de développer son propre travail à travers des projets différents. Elle collabore avec les musiciens Sylvain Darrifourcq et Ronan Courty dans Tendimite, une écriture minimaliste et nerveuse. En 2017, elle est invitée par le festival « Le Printemps des Poètes » à Grenoble pour présenter un court solo. Aujourd’hui, installée à Bruxelles, elle s’investit dans la création d’un nouveau projet solo intitulé g r oo v e.
Abaya road est le dernier-né des projets de Zeid Hamdan. Cette énième formation musicale permet à ce producteur hyperactif de s’amuser à des remix pop et dansants de grands classiques du repertoire Libanais , Syrien et arabe en général. Il es accompagné cette fois par deux jeunes chanteuses, Jeanne Humbert ( John ), guitariste harpiste à la voix fragile et suave et Celine Khoury qui avec nuance et assurance manie les différentes techniques du chant arabe. Mais ce sera également sans surprise si le groupe se lance dans certaines réinterprétations des grands classiques pris des quelques 20 albums que Hamdan a à son actif et de ses nombreux titres qui ont marqué la génération Libanaise d’après-guerre.
BIPOD (Beirut International Platform of Dance) est l’un des projets majeurs de Maqamat.
Première plateforme de danse contemporaine, créée au Liban en 2004 par Omar Rajeh, BIPOD est également l’un des festivals de danse les plus populaires de la région. Il propose un programme international d’une grande richesse : des performances, des vidéos, des débats, des conférences et des ateliers.
La la 18ème édition de BIPOD aura lieu du 5 au 7 mai à Lyon et du 25 au 29 mai à Beyrouth et également en ligne sur citerne.live.