Biographie
De 2012 à 2015 Aurélie Lüscher intègre l’École de la Comédie de Saint-Étienne (42) A côté de son travail théâtral, elle développe sa pratique en arts plastiques. Sa pratique se situe entre le théâtre et la performance, elle aime mêler le réel à la fiction, flouter les frontière entre documentaire et fable. Avec la compagnie le désordre des choses qu’elle co-fonde en 2014 avec l’auteur Guillaume Cayet, iels signent des spectacles autour de thématiques récurrentes : la montée des fascismes, les normes agricoles, la fracture coloniale, les violences policières, les systèmes de dominations. En 2017 elle fonde également le Collectif Marthe implanté à Saint-Étienne.
From 2012 to 2015, Aurélia Lüscher trained at the École de la Comédie de Saint-Étienne (42). Alongside her theatrical work, she has developed a practice in the visual arts. Her artistic approach lies at the intersection of theater and performance; she enjoys blending reality and fiction, blurring the boundaries between documentary and fable. In 2014, together with playwright Guillaume Cayet, she co-founded the company le désordre des choses. Their productions explore recurring themes: the rise of fascism, agricultural norms, the colonial divide, police violence, and systems of domination. In 2017, she also founded the Collectif Marthe, based in Saint-Étienne.
RÉSIDENCE — Les mort·e·s se logent partout
Que faisons-nous symboliquement de nos mort·es ? Pourquoi les tenons-nous à distance, et depuis quand ? Ce futur spectacle explore la relation que nous entretenons avec les disparu·es : entre enquête intime et recherche scientifique, entre récit personnel et mémoire collective, il tisse un dialogue fragile entre vivants et morts. À travers des voix, des sons, des récits et des présences invisibles, la scène devient un espace de passage, où l’on interroge nos rituels manquants, nos imaginaires de fantômes et nos désirs de lien. Entre réel et fable, la création invente une théâtralité poreuse, où les morts ne sont plus absents, mais partenaires d’une réflexion sensible sur ce qui continue, au-delà de la disparition.
What do we symbolically do with our dead? Why do we keep them at a distance, and since when? This upcoming performance explores the relationship we maintain with those who have passed: weaving between intimate inquiry and scientific research, personal story and collective memory, it builds a fragile dialogue between the living and the dead. Through voices, sounds, stories, and invisible presences, the stage becomes a space of passage, questioning our absent rituals, our ghostly imaginaries, and our longing for connection. Between reality and fable, the piece invents a porous theatricality where the dead are no longer absent, but partners in a sensitive reflection on what continues beyond disappearance.
RÉSIDENCE — Nos corps incorruptibles
Avec ce projet hybride, entre théâtre et performance plastique, il s’agira de se questionner sur la gestion des dépouilles mortelles en Occident.
Nous tenterons d’enquêter sur le traitement des cadavres au sein de notre société, que faisons-nous de mort.e.s physiquement et symboliquement ?