Les subsistances

Laboratoire international
de création artistique - Lyon
Théâtre / Danse /
Cirque / Musique

Les subsistances

Laboratoire international
de création artistique – Lyon

Archives - Saison 2017 - 2018
Pr Programmation

Marc Lainé

Hunter

Vendredi 1er, samedi 2 & dimanche 3 juin 2018

Théâtre cinématographique / Musique Live

Présentation

Ce sera comme un film d’horreur, avec des images terrifiantes qui montrent une femme se transformer en animal sauvage et dévorer un homme…
Mais comme cela se passera sur une scène de théâtre, peut-être que ces images raconteront autre chose que ce qu’elles montrent…

“Entre rêves et divagations, entre cauchemars et visions fantasmagoriques, Marc Lainé nous invite à un voyage sensoriel qui joue sur nos peurs intimes et stimule intensément notre imagination. Mêlant habilement vidéo et théâtre, il s’amuse des codes et des règles des films de genre pour mieux nous surprendre.”
L’œil d’Olivier,

Note d’intention

“Auteur, metteur en scène et plasticien, je conçois des spectacles qui croisent le théâtre, le cinéma et la musique live, en affirmant une démarche transdisciplinaire. Je souhaite ainsi créer un univers singulier, à la fois plastique et textuel.
Mais cette pratique transdisciplinaire que je revendique est avant tout au service de la fable, du récit. En tant qu’auteur, j’ai en effet la conviction qu’à l’origine de tout acte de création théâtrale, il y a la nécessité première, archaïque de raconter une histoire.
Les histoires que je raconte s’inscrivent toujours dans des « genres » qui sont habituellement traités par le cinéma ou la littérature. Mon précédent spectacle, Vanishing Point, s’inspirait des road-movies et revisitait les codes de ce genre sur une scène de théâtre. Je souhaite prolonger cette démarche en abordant cette fois-ci le cinéma « d’horreur » au sens le plus large, de l’épouvante au gore. Dans HUNTER, j’interroge plus particulièrement le thème de la métamorphose et la figure du lycanthrope, du « loup-garou ».
Mais il s’agit avant tout pour moi de procéder à une relecture de ce genre et de cette figure par le prisme de la représentation théâtrale, afin de créer une forme ouverte et inédite qui entremêle les récits, les registres et les références.”

Marc Lainé

Distribution

Texte, mise en scène et scénographie : Marc Lainé
Musique originale : Gabriel Legeleux (alias Superpoze)
Avec : Geoffrey Carey, Bénédicte Cerutti, Marie-Sophie Ferdane, Gabriel Legeleux, David Migeot
Collaboration artistique : Tünde Deak
Collaboration à la scénographie : Stephan Zimmerli
Création des maquillages et prothèses : Cécile Kretschmar
Lumières et régie générale : Kevin Briard
Vidéo : Baptiste Klein – Régie vidéo (en alternance) Yann Philippe
Son : Morgan Conan-Guez
Plateau : Farid Laroussi / Sébastien Jouen (en alternance)
Maquillage : Noï Karuna
Costumes : Marie-Cécile Viault
Administration, Production, Diffusion : Les Indépendances – Colin Pitrat et Clémence Huckel
Diffusion : Les Indépendances – Florence Bourgeon
Construction décors : Ateliers de la Comédie de Saint-Etienne
Avec des photographies de la série « Porosités de passage » de Vincent Fillon

Remerciements à Aurélie Lemaignen, Benoît Simon, Emilie Lechevalier, ainsi qu’aux équipes d’Astérios et Grand Musique Management. A la mémoire de Jacques Mollon.
Le texte de la pièce est publié aux éditions Actes Sud.
Production : La Boutique Obscure
Coproduction et résidences : Centre Dramatique National de Normandie-Rouen / Chaillot – Théâtre National de la Danse / Scène nationale 61 / Les Subsistances 15/17 / Comédie de Saint-Etienne – Centre dramatique national / La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-La-Vallée / Maison des Arts de Créteil
Avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Normandie, de la Région Normandie, du Conseil Général de l’Orne, du Fonds SACD Théâtre, de la SPEDIDAM et avec la participation du DICRéAM (CNC).
LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.

Parcours

Marc Lainé est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 2000. Il a réalisé plus d’une cinquantaine de scénographies avec notamment Marcial Di Fonzo Bo, Richard Brunel, Arnaud Meunier, Pierre Maillet, David Bobée ou Madeleine Louarn. Depuis 2008, Marc Lainé conçoit ses propres spectacles. Affirmant une écriture résolument “pop”, il y croise le théâtre, le cinéma et la musique live. Avec l’auteur britannique Mike Kenny, il crée La Nuit Électrique, nommé aux Molières 2009, et Un Rêve Féroce, joué au Théâtre du Rond-Point.
En 2010, il entame un cycle sur les grandes figures de la culture populaire : Norman Bates est-il ?, variation sur le personnage culte du film Psychose ; Break Your Leg !, projet basé sur l’histoire vraie de deux patineuses américaines repris au Théâtre de Chaillot en 2012 ; Just For One Day ! qui propose à un groupe d’amateurs de tous âges d’incarner sur scène des super-héros de leur invention. Memories From The Missing Room, créé en 2012 et repris au Théâtre de la Bastille, est inspiré par l’album “The Missing Room” du groupe folk-rock Moriarty, qui joue sur scène.
En mars 2014, Marc Lainé crée Spleenorama, pièce de théâtre musical et fantastique inspiré par la « Mythologie Rock ». La musique est composée et interprétée sur scène par Bertrand Belin et gagne le prix 2014 de la Création originale pour un spectacle de la Chambre syndicale de l’édition musicale (CSEM). En mars 2015, il écrit et met en scène Vanishing Point, les deux voyages de Suzanne W., créé au Théâtre de Chaillot pour dix-huit représentations avant d’être présenté à l’Espace Go de Montréal pendant un mois. Le spectacle, dont Moriarty compose et joue la musique, remporte deux Prix de la Critique (Meilleure création d’une pièce en langue française / Musique de scène). Il est diffusé durant trois saisons consécutives.
A l’automne 2015, Marc Lainé crée au CDN de Normandie-Rouen le spectacle itinérant Egarés, et entame à Théâtre Ouvert une mise en espace de La Fusillade sur une plage d’Allemagne de Simon Diard, finaliste du Grand prix de littérature dramatique 2015. Il collabore avec le groupe Valparaiso et Céline Milliat-Baumgartner pour My Whispering Hosts, lecture d’une nouvelle de Roberto Bolaño. En février 2016, il crée à la Comédie de Saint-Etienne Et tâchons d’épuiser la mort dans un baiser, produit par le Festival d’Aix-en-Provence où il est présenté avant d’entamer une tournée en décentralisation avec la Comédie de Valence. La création de son nouveau spectacle, HUNTER, a eu lieu en novembre 2017 à la Scène Nationale 61 (Alençon/Flers). Il en est l’auteur, le scénographe et le metteur en scène. Son univers y est mis en musique par Gabriel Legeleux (alias Superpoze). Le spectacle sera présenté en tournée au cours de la saison 2017-2018, notamment au Théâtre national de Chaillot.Un spectacle musical jeune public est également en préfiguration, intitulé La chambre désaccordée. La création est prévue en octobre 2018 à la Scène Nationale 61 avant une série de représentations au Théâtre de la Ville. Les textes de Spleenorama, Vanishing Point et HUNTER sont publiés aux éditions Actes Sud. La compagnie La Boutique Obscure, implantée en Normandie, est en résidence à la Scène Nationale 61. Elle est soutenue par la Région Normandie depuis 2017.

Marie-Sophie Ferdane découvre le théâtre pendant l’année de son agrégation de lettres à l’École normale supérieure. Diplômée de violon au conservatoire de Grenoble, elle intègre l’E.N.S.A.T.T à Lyon où elle étudie l’art dramatique dans les classes de Nada Strancar et Alain Knapp. Elle débute au théâtre avec Richard Brunel dans Dom Juan revient de guerre d’Odon von Horvath au Théâtre du Peuple à Bussang, puis Claudia Stavisky dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare aux Nuits de Fourvière, Cairn d’Enzo Cormann et L’Age d’or de Feydeau au Théâtre des Célestins à Lyon. Elle a été dirigée par Christian Schiaretti dans l’Opéra de quat’sous de Brecht dans lequel elle a joué et chanté le rôle de Polly Peachum au Théâtre de la Colline à Paris, au TNP et en tournée. Elle a incarné Katia Kabanova dans l’Orage d’Ostrovski mis en scène par Paul Desveaux au Théâtre de la Ville, salle des Abbesses à Paris, l’actrice dans Music Hall de Jean-Luc Lagarce mis en scène par Laurent Hatat à Chicago. Elle joue Bérénice dans la pièce éponyme de Racine mis en scène par Jean-Louis Martinelli au Théâtre des Amandiers à Nanterre et en tournée. Suite à ce rôle, elle entre à la Comédie Française en 2007 pour interpréter Célimène dans le Misanthrope de Molière mis en scène par Lukas Hemleb salle Richelieu. A la Comédie Française jusqu’en 2013, elle travaillera avec Catherine Hiegel, Fausto Paravidino, Muriel Mayette, Philippe Meyer, Anne Kessler, Jean Louis Hourdin, Dan Jemmett, Pierre Pradinas, Emmanuel Daumas, Isabel Osthues, Volodia Serre et Laurent Pelly (L’Opéra de 4 sous, salle Richelieu en 2011, Lady Macbeth dans Macbeth de Shakespeare en 2012-2013, Titania dans le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare en avril 2014). Avec Arthur Nauzyciel, elle joue Nina dans La Mouette de Tchekhov à la Cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon, au T2G de Gennevilliers et en tournée entre 2012 et 2014. Avec Marc Lainé, elle joue dans Vanishing Point – Les 2 voyages de Suzanne W., créé en mars 2015 au Théâtre National de Chaillot et présenté à l’été 2015 à Montréal. Elle a mis en scène quatre pièces de Sarah Fourage, au Théâtre des Célestins, au Théâtre du Point du Jour, aux Subsistances, à l’Elysée à Lyon et en tournée avec les ATP. Puis Peanuts de Fausto Paradivino au Théâtre du Vieux Colombier avec les élèves comédiens de la Comédie Française en 2011, et une soirée Marie de France avec les acteurs de la troupe en 2012. Au cinéma, elle a travaillé avec Benoit Cohen, Jean Becker… A la télévision, elle a joué dans Engrenages réalisé par Pascal Chaumeil, A la recherche du temps perdu réalisé par Nina Companeez, Meurtres en trois actes de Claude Mourieras…

Bénédicte Ceruti suit des cours d’Art dramatique au Conservatoire du 5ème arrondissement de Paris, puis intègre l’école du TNS en 2001 (groupe XXXIV) et suit les enseignements de Stéphane Braunschweig, Anne-Françoise Benhamou, Françoise Rondeleux, Claude Duparfait, Philippe Girard, Marc Proulx. Elle travaille avec Michèlre Foucher, Daniel Zynk, Eric Houzelot, Michel Cerda et Hubert Colas. Elle joue dans deux projets initiés par les élèves metteurs en scène et dramaturges du groupe : La Mission de Heiner Müller et Penthésilée Paysage d’après Heinrich von Kleist et Heiner Müller, tous deux mise en scène par Aurélia Guillet, et dans Le Roi Lear de William Shakespeare dirigé par Claude Duparfait, Collapsars écrit et dirigé par Gildas Milin et Chastes projets, pulsion d’enfer d’après des textes de Brecht et de Wedekind sous la direction de Stéphane Braunschweig. En 2004, Bénédicte Cerutti met en espace Sans Titre de Federico Garcia Lorca avec les élèves de son groupe. A sa sortie, elle intègre la troupe du TNS et joue dans Titanica de Sébastien Harrison, mis en scène par Claude Duparfait, et dans Brand de Henrik Ibsen et Les Trois Sœurs de Anton Tchekhov, mis en scène par Stéphane Braunschweig. Avec Eric Vigner, elle joue Pluie d’été à Hiroshima de Marguerite Duras et Othello de William Shakespeare ; avec Olivier Py, L’Orestie de Eschyle ; avec Séverine Chavrier, Epousailles et Représailles d’après Hanokh Levin ; avec Frédéric Fisbach Mademoiselle Julie de August Strindberg. En 2016, elle joue dans La Mouette au Théâtre de l’Odéon, mise en scène par Thomas Ostermeier, et dans Eau sauvage de Julien Fisera au Théâtre Paris Villette. Au cinéma, Bénédicte Cerutti joue dans un moyen métrage de Clément Cogitore, Chroniques, et dans le film de Benoît Cohen Les Acteurs anonymes.

Geoffrey Carey étudie au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris et se produit dans de nombreuses productions, en théâtre mais aussi en danse, notamment auprès de Pascal Rambert, Régine Chopinot, Bruno Meyssat, Claude Régy, Luc Bondy, Stanislas Nordey, Richard Brunel, Marc Lainé, Hubert Colas, Ludovic Lagarde, Thomas Jolly et Claudio Stavisky. Au cinéma, il joue notamment dans L’Etat des Choses, de Wim Wenders, Rois et Reine de Arnaud Depleschin, Le Bal des Actrices de Maïwenn Le Besco, Vénus Noire d’Abdellatif Kechiche, Holly Motors, de Leos Carax, ou encore Nos Années Folles d’André Techiné.

Après une formation au Cours Florent, puis au Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique de Paris avec Klaus Michael Grüber, Catherine Hiegel, Philippe Adrien, Muriel Mayette, David Migeot joue dans de nombreuses pièces, auprès des metteurs en scène de Frédéric Bélier-Garcia, Catherine Hiegel, Lucie Berelowitsch et Bérangère Jannelle. Notamment, La Cruche cassée d’Heinrich Von Kleist, mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia, Nefs et Naufrages d’Eugène Durif, mis en scène par Maurice Bénichou, Mojo de Jez Butterworth, mis en scène par Fred Cacheux, La Bataille de Vienne de Peter Turigni, dans une mise en scène de Catherine Hiegel, Les Géants de la montagne de Luigi Pirandello, dans une mise en scène de Klaus Michaël Grüber, Les Caprices de Marianne, mis en scène en 2015 par Frédéric Bélier-Garcia, La Nuit des Rois puis Z comme Zigzag, de Bérangère Jannelle, Le Bourgeois Gentilhomme mis en scène par Catherine Hiegel. Au cinéma et à la télévision, on a pu le voir dans Garde à vue, court-métrage de F-X. Lescotte, Très bien, merci d’Emmanuelle Cuau, Violence des échanges en milieu tempéré, de Jean-Marc Moutout, Fast Life de Thomas N’Gijol ou Ares de Jean-Patrick Benes…

Après avoir émergé de la scène électro caennaise en un temps record, Superpoze, Gabriel Legeleux quand il fait jour, a enchaîné les étapes de sa courte carrière comme on mange les kilomètres. Une tournée live qui l’amènera dans les plus gros festivals (des TransMusicales au Montreux Jazz Festival), des DJ-sets qui le conduisent partout en Europe, deux EPs sortis sur son propre label Combien Mille Records, un EP et une série de concerts avec son groupe Kuage, une collaboration avec son ami Stwo, et un maxi chez Kitsuné. Le résultat se retrouve en 2015 dans un album concis, homogène et infiniment ouvert. Opening est une petite révolution dans le “son Superpoze” : moins affilié à l’historique du beatmaking dont il a été friand pendant de longues années, ce disque marche sur des terres inexplorées : celles d’une électro extrêmement touchante, personnelle et qui ose les mélodies comme jamais auparavant.

Cécile Kretschmar travaille au théâtre pour les maquillages, les perruques et les masques ou prothèses avec de nombreux metteurs en scène et notamment Jacques Lassalle, Jorge Lavelli, Dominique Pitoiset, Charles Tordjman, Jacques Nichet, Jean-Louis Benoît, Didier Bezace, Philippe Adrien, Claude Yersin, Luc Bondy, Omar Porras, Claudia Stavisky, Jean-Claude Berutti, Bruno Boeglin. Dernièrement, elle a créé les perruques et les maquillages de Du malheur d’avoir de l’esprit, mise en scène Jean-Louis Benoît, Jules César en Egypte, opéra mis en scène par Yannis Kokkos, Le Songe mise en scène Anne-Cécile Moser, Les Temps difficiles mise en scène Jean-Claude Berutti, Les Sauterelles, mise en scène Dominique Pitoiset, Il Barbiere, mise en scène Omar Porras ; les masques et maquillages de Golem, mise en scène Jean Boillot, Le Triomphe du temps, mise en scène Marie Vial ; les coiffures et maquillages de Adam et Eve mise en scène Daniel Jeanneteau, “Les Copis” mise en scène Marcial Di Fonzo Bo, Objet perdu, mise en scène Didier Bezace. Elle a créé entre-autre pour Charles Tordjman les coiffures et maquillages du Retour de Sade et Anna et Gramsci de Bernard Noël, Eloge de la faiblesse d’Alexandre Jollien et Slogans de Maria Soudaïeva.

Vidéo

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Tarifs

10 € / 12 € / 14 €

Dates & horaires

ven 1 juin 2018 / 20:00

sam 2 juin 2018 / 20:00

dim 3 juin 2018 / 18:00

Durée

1h30

Âge

À partir de 15 ans

Dans le cadre de