Les subsistances

Laboratoire international
de création artistique - Lyon
Théâtre / Danse /
Cirque / Musique

Les subsistances

Laboratoire international
de création artistique – Lyon

Archives - Saison 2016 - 2017
Pr Programmation

Tadayoshi Kokeguchi & Ashley Wright

May contain traces of. 

Mercredi 28 juin et samedi 1er juillet 2017 à 20h

Danse

Présentation

Pour cette pièce Tadayoshi Kokeguchi et Ashley Wright ont été accueillis en résidence aux Subsistances en avril 2017.

Tenter d’observer la résolution des choses. Questionner ce qui influence leur aboutissement. Questionner les sources de nos propres projections. Comment le lâcher prise questionne l’idée de prédiction. Voilà l’enjeu de cette pièce de Tadayoshi Kokeguchi et Ashley Wright. D’abord formé à la musique avant de devenir danseur, Tadayoshi a créé en 2015 INTANGIBLES pour le Ballet de l’Opéra de Lyon ainsi qu’une partie de la partition musicale. Ancienne soliste du Ballet de l’Opéra de Lyon, Ashley danse pour Emanuel Gat et signe ses propres pièces, le dernier étant Because it isn’t going to come to a beginning pour le Ballet d’Hanovre, en 2016.

Distribution

Conception, chorégraphie et performance : Tadayoshi Kokeguchi & Ashley Alexandra Wright
Composition musicale : Tadayoshi Kokeguchi
Réalisation lumière : Sandie Charron

Note d’intention

Comment le témoignage d’un événement singulier est influencé par nos propres projections et perceptions ?

Comment le devenir de nos projections devient question d’obstination.

Comment le lâcher prise questionne finalement nos prédictions antérieures.

Comment les choses deviennent un présent en relation avec notre position du passé et du futur.

May contain traces of. (« peut contenir des traces de » en anglais), examine la position de l’acteur et du témoin d’une situation donnée, observant l’aphorisme de Peter Sloterdijk : « Si on demande à un sujet moderne : Où étiez-vous au moment du crime ? ».

Cependant, et telle est la cruauté de Sloterdijk, être présent au moment du crime ne fait pas nécessairement de nous un témoin prêt à témoigner des atrocités de l’événement, mais nous rend plutôt complice, et le plus souvent silencieux. Selon lui « Toute personne touchée par la conscience d’être présent, au-delà de son inévitable qualité de témoin, est également intégrée à cette monstruosité par une forme de complicité, qui fait de lui un sujet moderne. »

Nous cherchons à exposer la différence entre un public comme témoin et un public comme spectateur. Le premier dépeint un public conscient de son pouvoir de partage, pour qui la capacité de transmission d’expériences, de mémoires de la narration des événements qu’il a vécus, est un impératif à notre âge, quand l’expérience diminue. À l’inverse, le public comme spectateur est le silencieux complice de la scène du crime, celui qui obéit et choisit de ne pas s’exprimer, de peur que ce qu’il puisse dire soit utilisé contre lui aux tribunaux de la conformité sociale et du « goût » esthétique.

Parcours

Né en France, Tadayoshi Kokeguchi est issu d’une éducation musicale de piano classique terminée à la Sorbonne en DEUG de musicologie. Il quitta la musique pour intégrer l’école de Rudra Béjart Lausanne en 2002. Il commença sa carrière professionnelle au sein du Scapino Ballet Rotterdam puis intégra cinq années plus tard le Ballet de l’Opéra de Lyon. Lauréat du prix Silver Swan en 2006 pour la meilleure performance dansée des Pays-Bas avec le solo Affi de Marco Goecke, Tadayoshi s’est produit sous la signature des plus grands chorégraphes du XXe et XXIe siècles comme William Forsythe, Jiri Kylian, Maurice Béjart, Anne Theresa de Keersmaeker et Maguy Marin mais participa aussi à de nombreuses créations avec Catherine Diverres, Rachid Ouramdam, Emmanuel Gat, Otto Ramstad, Lucy Guerin, Marco Goecke, Georg Reichl et bien d’autres. En mai 2015, Tadayoshi créa la chorégraphie INTANGIBLES pour le Ballet de l’Opéra de Lyon ainsi qu’une partie de la partition musicale. De workshops à résidences, il étend ses collaborations avec des photographes, architectes ou designers 3D sous différentes formes artistiques.

Née en Australie, Ashley Wright s’est formée à l’Australian Ballet School et le Victoria College of Arts. En 2005, à l’âge de 17 ans, elle rejoint le Ballet de Flandres sous la direction de Kathryn Bennetts puis en juillet 2012, intègre le Ballet de l’Opéra de Lyon. Travaillant avec de nombreux chorégraphes célèbres : Jiri Kylian, William Forsythe, Mats Ek, Anne Theresa de Keersamaeker, Maguy Marin, Ashley a fait partie des créations de David Dwason, Jacopo Godani, Christian Rizzo, Rachid Ouramdam, Sidi Larbi Cherkaoui, Gary Stewart, Lucy Guerin et Emmanuel Gat. Ses premiers succès chorégraphiques commencent avec Better Left Unsaid créé en 2009 pour le Royal Ballet de Flandres. Ce dernier reçut le deuxième prix ainsi que celui du public à la compétition internationale de chorégraphie de Copenhague. Sa deuxième pièce Ominous Parallels fut sélectionnée en finale de la compétition de chorégraphie d’Hanovre. Elle fut en 2014 nommée finaliste pour le Rolex Mentorship and Protégé Arts Initiative program dans la section chorégraphique. Elle créa en mai 2015 The Elephant has left, This Room pour le Ballet de l’Opéra de Lyon avec la collaboration du compositeur Joris Gielen et de la créatrice lumière Tanja Rühl. Freelance en tant que danseuse et chorégraphe, elle s’est basée à Berlin et a rejoint la compagnie d’Emmanuel Gat Dance en juillet 2015. A l’issue de sa résidence au programme THINK BIG Residency en septembre 2016, Ashley Wright a créé Because it isn’t going to come to a beginning pour le TANZ Théâtre International Festival d’Hanovre.

tadakokeguchi.com

Vidéo

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Tarifs

Tarif spécial Entrée des artistes
5 € / spectacle
20 € / pass 7 spectacles

Dates & horaires

mer 28 juin 2017 / 20:00

sam 1 juillet 2017 / 20:00

Durée

Environ 40 min

À noter

Spectacle à partir de 12 ans.

Spectacle proposé par

Dans le cadre du festival