Empruntant son titre à l’ouvrage poétique porté par Hawa Sarita, la journée de samedi propose d’explorer différentes visions de la fête et des musiques électroniques : entre artistes et publics, intime et collectif, passé et futur.
• 16h – 16h30| MUSIQUE/POÉSIE | Hawa Sarita – Au-delà du club (Gratuit)
• 16h – 21h | EXPOSITION | 6NE L9VE by Rue d’Algérie (Gratuit)
• 16h – 21h | DOCUMENTAIRE SONORE | Territoire dansé – Caroline Fontana & Christophe Appril (Gratuit)
• 16h30 – 20h30 | DJ SET + PLAYLIST | Saku Sahara + Mensonges + Maelita Rosa – Collectif Unit Sœurs (Gratuit)
• 18h30 – 20h | DANSE/MUSIQUE | DJ Battle – Maud Le Pladec (16€ / 13€/ 5€)
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• 20h30 – 21h30 | CONCERT | Lucie Antunes invite Kaori Ito (16€ / 13€/ 5€ + 360° sous les mers)
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• 22h – 01h | CONCERT | 360° sous les mers – Odalie, Romane Santarelli & Submarine FM x Ocean Flounk (16€ / 13€/ 5€ + Lucie Antunes)
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EXPOSITION
La galerie de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon (ENSBA) accueille une exposition géante de portraits en noir et blanc. Le projet Rue d’Algérie naît dans la rue éponyme, située dans le 1er arrondissement de Lyon, où Jim Frade, l’instigateur du projet, travaille à l’époque. Le terrain de jeu de Jim c’est la rue, le street style, la danse, la mode, la musique… Rue d’Algérie est une manière de représenter la réalité de la diversité du quotidien du “69” dans son aspect le plus urbain et le plus brut, à l’opposé des clichés faciles. Un appel au vivre ensemble et un hommage à chacun par le prisme du collectif. Aujourd’hui le projet compte plus de 300 portraits et continue de grandir, au gré de la créativité de Jim et de la street culture.
Poétesse, DJ ou encore chanteuse au sein du duo Baraka, Hawa Sarita cultive la pluralité des arts et met en avant une identité forte et hybride. Généreuse dans sa musique comme dans ses convictions, Hawa Sarita emporte le public avec elle dans des espaces-temps uniques où les sonorités acid, breakées et trance résonnent au cœur de la nuit. Poétesse engagée, elle sort en octobre 2021 Au-delà du club, une recherche poétique dans laquelle, entourée d’autres femmes artistes, elle imagine grâce au pouvoir des mots les fêtes de demain. Un futur de la fête qu’elles conçoivent plus safe, solidaire, responsable et féministe.
Pour Vogue la Nuit, l’artiste réalisera une performance mélangeant musique et lecture de poèmes, travaillés lors d’un atelier d’écriture.
Territoire dansé est un documentaire sonore qui s’intéresse aux pratiques de bal dans la Drôme au sens large de « rassemblements pour danser ». Il a pour objet les danses partagées, dont les formes évoluent au gré de l’histoire, des déplacements de population, et des lieux de danse. Éclatées en communautés de danseurs (folkeux, danseur.euse.s de tango, de salsa, de country, de danse de salon, de rock, de hip hop, amateur.ice.s de contact impro, teufeurs…), qui se reconnaissent dans un style musical, une école, un type de danse particulier, ou encore un lieu de bal, ces pratiques se fondent toutes sur un même désir : aller danser.
DJ Battle est une forme courte imaginée par Maud Le Pladec : un dialogue entre un DJ et un danseur à partir d’un objet commun, la musique. Avec ce dispositif « live » DJ / danseur, Maud Le Pladec propose de troubler ce rapport habituel d’une musique donnant l’impulse au mouvement, le danseur pouvant tout autant guider les « pas » du DJ. A partir de codes, de partitions cachées ou de signes plus ou moins explicites proposés par la chorégraphe Maud Le Pladec, DJ Battle met sur un pied d’égalité musique et danse et offre la possibilité d’un set musical et chorégraphique invitant à danser. Pour cette occasion, Maud Le Pladec propose à des danseur.euse.s et chorégraphes venu.e.s de tous horizons de se confronter au DJ Julien Tiné. Kevin Mischel (break), Alice Liss Funk (waacking), Régis Badel (contemporain), Maud Le Pladec… ont été les premiers à participer à ce dispositif ludique et énergisant.
Distribution :
Conception et chorégraphie : Maud Le Pladec
DJ : Julien Tiné
Interprète : Louis Nam Le Van Ho Technique : Nicolas Marc Production : Centre chorégraphique national 3⁄4
Lucie Antunes est une percussionniste qui a fait ses armes de façon plutôt classique : finaliste du concours international ARD de Munich en 2007, résidente de la Cité Internationale des Arts à deux reprises, lauréate de la bourse Marcel-Bleustein Blanchet pour la vocation, titulaire de plusieurs prix de conservatoire et d’un Master du Conservatoire National Supérieur de Lyon ou encore lauréate de la bourse Fondation de France « Déclic Jeunes ». En 2013, Lucie verse dans la pop et se trouve propulsée sur le devant de la scène aux côtés de Moodoïd, puis enchaîne les projets pour d’autres à la batterie : Aquaserge, Yuksek, Susheela Raman. À partir de 2015, elle crée des pièces électro- acoustiques pour illustrer les spectacles qu’elle met en scène : Bascules en 2018, Moi, comme une autre en 2016, Mémoires de femmes en 2014. En 2019, elle sort SERGEÏ, un nouveau projet qui mêle un instrumentarium insolite, des métaux résonnants et des voix pour donner forme à un inclassable concert-spectacle dont la sophistication n’a d’égale que la force d’attraction.
Pour Vogue La Nuit, Lucie Antunes invite la danseuse et chorégraphe japonaise Kaori Ito à s’inspirer de sa musique pour une performance unique, spontanée, en connexion avec les spectateurs.
Née au Japon dans une famille d’artistes, Kaori Ito se forme très jeune à la danse classique puis à la modern dance à New York avant de devenir interprète pour les plus grands chorégraphes européens : Philippe Decouflé, Angelin Preljocaj, Alain Platel, Sidi Larbi Cherkaoui, James Thierrée etc… Elle se lance elle-même dans l’écriture chorégraphique dans le cadre de collaborations, avec Aurélien Bory, Denis Podalydès, Olivier Martin Salvan et Yoshi Oïda, puis pour sa propre compagnie. Elle réalise également des vidéos, des créations sonores et des peintures et collabore régulièrement au théâtre et au cinéma (Edouard Baer, Alexandro Jodorowsky, Emma De Caunes, Abel et Gordon…).
Et si la fête du futur était immersive ? Vogue la nuit invite la génération montante des producteur·ice·s de musique électronique de la région à investir les technologies de spatialisation du son, pour une expérience immersive 360°. Plongez dans une bulle sonore à la croisée de l’ambient, de la techno et de l’electronica, en compagnie d’Odalie, Romane Santarelli et Submarine FM.
Soirée organisée en partenariat avec la société Novelty Auvergne Rhône Alpes, proposant des solutions de sonorisation innovantes basées sur la spatialisation sonore.
Odalie est une alchimie entre la perfection électronique d’un synthétiseur modulaire et les envolées lyriques d’un violoncelle. Une musique qui se visite comme un décor, et se voyage comme un paysage mouvant agrémentée de poèmes : une plongée vers des étendues grandioses ou des cocons de douceurs intimistes.
Dotée d’une imagination fertile, Romane Santarelli s’est mise à retranscrire la musique qui lui trottait dans la tête depuis un bon moment. Séduite par les possibilités infinies des instruments électroniques, elle délaisse peu à peu sa guitare. A l’aide de synthétiseurs et de boîtes à rythmes aux sonorités organiques, la Clermontoise produit des ritournelles techno entêtantes qui empruntent leur sève onirique à l’electronica, faisant d’elle l’élève appliquée et talentueuse d’un Rone ou d’un Jon Hopkins.
Nourri à l’underground lyonnais & adepte des sound-systems, Submarine fm a construit son univers à la croisée de la bass music, de la techno et de l’ambient. Ses influences et son univers singulier sont à apprécier dans son premier album « Crawl » paru chez Slab Note, label techno de la maison Jarring Effects. Depuis un an, ses lives sont augmentées par le vjing minimaliste, poétique et engagé de l’artiste Ocean Flounk. Des basses hypnotiques, des créatures animées et des mélodies subtiles de synthés modulaires : l’expérience Submarine FM est psychédélique et effrénée.