Les subsistances

Laboratoire international
de création artistique - Lyon
Théâtre / Danse /
Cirque / Musique

Les subsistances

Laboratoire international
de création artistique – Lyon

Archives - Saison 2012 - 2013
Pr Programmation

Une semaine de vacances

Christine Angot

Samedi 24 novembre 2012

Lecture

Présentation

Thématique : Les identités sexuelles

Un homme et une très jeune femme en vacances. Des chambres d’hôtel, une éducation à l’amour dans ce qu’il a de plus cru, la simplicité insupportable de l’assujettissement. Un père et une fille.

« Christine Angot reprend donc dans Une semaine de vacances le motif de l’inceste dans un récit d’autant plus insoutenable qu’il est rédigé sans l’intervention du moindre jugement du narrateur, qui ne fait qu’exposer, d’une manière aussi crue que neutre les minutes interminables du supplice de l’héroïne. D’une traite, on vient à bout de ce court roman, que l’auteur aurait écrit « comme on prend une photo, sans respirer, sans prendre le temps de souffler. En cherchant la précision, en captant l’instant et le mouvement. » Une précision telle qu’on se croit nous aussi présent dans cette chambre, témoin impuissant de l’ignominie. »
Fanny Rivron

Biographie

Christine Angot (France), romancière, est l’auteur d’une dizaine de livres qui en ont fait une des figures majeures de la scène littéraire, notamment L’Inceste (Stock, 1999), Quitter la ville (Stock, 2000), Pourquoi le Brésil (Stock, 2002), ou Le Marché des amants (Seuil, 2008). Elle a également écrit pour le théâtre. Son dernier roman, Une Semaine de vacances*, est un texte violent et condensé, qui donne à voir et à comprendre : c’est là tout l’enjeu de la littérature.
* Une Semaine de vacances (Flammarion, 2012)

Presse

« Du je initial, Christine Angot est passée au elle, plus distant, plus apaisé. Elle semble s’être libérée de cette histoire qu’elle écrit désormais avec une précision calme, qui fait plus d’une fois chavirer le lecteur entre rejet et fascination pour ce récit se jouant du plus choquant avec liberté et fulgurance. Angot assume les tabous : sa jeune héroïne aime l’adulte qui la force sans relâche à des jeux qu’elle voudrait refuser. […] Aux détracteurs (qui ne manqueront pas) de cette sidérante Semaine de vacances, on objectera par avance que ce livre noir, insupportable, n’est pas un « truc », un « auto-remake » littéraire racoleur. Sans complaisance, la romancière dit juste comment par la parole, la langue — l’écriture ? — on vient à bout du pire. Renversant. »
Fabienne Pascaud, Télérama1er septembre 2012 (Lire l’article

“On aura compris de quelle forme d’expérimentation grave et radicale procède le nouveau livre de Christine Angot et à quelle épreuve inquiète il oblige son lecteur, le confrontant d’un coup au grand non-sens très violent de la vie sans aucun des artifices ni aucune des facilités dont le roman fait d’ordinaire usage et puis l’abandonnant, comme son héroïne, enfant perdu, au milieu de nulle part, tout à fait esseulé dans un monde désolé. C’est là que commence la vie. Et la littérature aussi”.
Philippe Forest, Le Monde, 31 août 2012 (Lire l’article)

Autour de la lecture

Partager

Tarifs

5€

Dates & horaires

sam 24 novembre 2012 / 20:00

Dans le cadre de